LEÇON 2 : La croissance de l'âme — Le voyage vers la vérité, la beauté et la bonté
Croissance de l'âme
Votre santé mentale affecte la croissance et le développement de votre âme. Si vous êtes incapable de prendre rationnellement et consciemment des décisions qui développent votre croissance spirituelle et votre maturité, alors vous n'êtes pas capable de vous engager et de recevoir une croissance ultérieure de l'âme. Vous devez comprendre cela, même à l'âge de cinq ans, que vos décisions morales sont conscientes, que vous savez ce qui est bien et ce qui ne va pas, que vous savez être d'un service aimant envers vos frères et sœurs. Lorsque votre état mental est tel qu'il n'est pas capable d'apprécier ces différences et ces apports de sa pensée, alors il n'est plus capable d'apporter des contributions à l'âme. L’âme est le dépositaire de la sagesse, des décisions morales et du crédit de service que vous gagnez, que vous retirez dans votre vie mortelle des décisions que vous prenez.
Y a-t-il un lien ou une influence entre l'âme et l'ADN ?
Il n’y a aucun lien significatif avec vos décisions conscientes. L'ADN a définitivement une influence sur l'âme, mais seulement dans la mesure où l'ADN prépare le corps physique et le cerveau, et fournit le format à l'esprit, à l'occupation des sept esprits-mentaux adjuvats et à la réception éventuelle de votre Ajusteur de Pensée. Au-delà de cela, il n’y a aucun lien ou influence entre votre âme et votre ADN.
Vérité Beauté et Bonté
Comme vous l'avez peut-être remarqué, ce site Web fait fréquemment référence à Vérité Beauté et Bonté. C'est dans l'en-tête supérieur du site, dans notre icône VBB, sur notre logo en bas de nos pages, c'est même le nom de notre organisation, la Commission Vérité Beauté et Bonté. Quelles sont les véritables significations et valeurs de la Vérité Beauté et Bonté ? Explorons-en.
La recherche de la vérité authentique, la beauté et la bonté, est ce qui rend la religion authentique et valable, tandis que le dogme, les rituels et les traditions rigides ne servent qu'à dévaloriser la religion authentique en une routine imitative manquant de créativité.
La vérité est la base de la science et de la philosophie, présentant le fondement intellectuel de la religion. La beauté parraine l'art, la musique et les rythmes significatifs de toute expérience humaine. La bonté embrasse le sens de l'éthique, de la moralité et de la religion — la faim pour la perfection expérientielle.
La quête de la vérité, de la beauté et de la bonté consiste à apprendre à discerner Dieu dans l'esprit, la matière et l'esprit, pour un meilleur discernement et une réalisation plus complète des éléments compréhensibles de la divinité.
Il existe une interassociation entre la Vérité Beauté et Bonté :
Toute Vérité — matériel, philosophique ou spirituel — est à la fois beau et bon.
Toute Beauté réel — l'art matériel ou la symétrie spirituelle — est à la fois vrai et bon.
Toute Bonté véritable — qu'il s'agisse de moralité personnelle, d'équité sociale ou de ministère divin — est également vraie et belle.
La santé, la raison et le bonheur sont des intégrations de la vérité, de la beauté et de la bonté telles qu'elles se mélangent chez l'expérience humain. De tels niveaux de vie efficace résultent de l’unification des systèmes énergétiques, des systèmes d’idées et des systèmes spirituels.
- La vérité est cohérente,
- la beauté est attrayante,
- la bonté stabilise.
Et lorsque ces valeurs réelles sont coordonnées dans l’expérience de la personnalité, le résultat est un ordre élevé d’amour conditionné par la sagesse et qualifié par la loyauté.
La Vérité Beauté et Bonté peuvent également être interprétées comme de la philosophie, de la cosmologie et de la divinité.
La vérité, la beauté et la bonté sont la nourriture de l'âme. Nous trouvons le Créateur à travers les pistes de la perspicacité spirituelle, mais nous abordons cette perspicacité de l'âme à travers l'amour du beau, la poursuite de la vérité, la loyauté au devoir et le culte de la bonté divine. Mais de toutes ces valeurs, l’amour est le véritable guide d’une véritable perspicacité.
L'amour est la somme totale de ces trois qualités — Vérité Beauté et Bonté, et est la perception de l'homme de Dieu comme son esprit Père. Mais l'amour, dépouillé de la Vérité Beauté et Bonté, n'est qu'un sentiment, une distorsion philosophique, une illusion psychique, une tromperie spirituelle.
L'amour est le désir de faire du bien aux autres. À l'homme fini la vérité la beauté et la bonté embrassent la révélation complète de la réalité divine. À mesure que cette compréhension amoureuse de la divinité trouve une expression spirituelle dans la vie des hommes mortels, les fruits de la divinité sont produits : paix intellectuelle, progrès social, satisfaction morale, joie spirituelle et sagesse cosmique. Alors que l'homme mortel avance dans sa quête de la vérité, de la beauté et de la bonté, il commence à réaliser que l'amour est la plus grande chose de l'univers — et qu'il commence à apparaître sur un tel homme que Dieu est amour.
Vérité : Le discernement de l'esprit
Comme indiqué précédemment : Toute vérité — matérielle, philosophique ou spirituelle — est à la fois belle et bonne.
La vérité est cohérente. Là où la vérité fait défaut, nous trouvons un manque de cohésion, nous trouvons l’ambiguïté, la confusion, la tromperie, le flou.
Quand l'esprit de vérité viendra, il vous guidera dans toute la Vérité. — Jean 16 :13
Présentez-vous à Dieu comme un homme éprouvé... qui dispense droitement la parole de la vérité. — 2 Timothée 2 :15
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre. — Jean 8 :32
La poursuite de la vérité représente l'effort mentale de l'homme pour discerner Dieu grâce à une meilleure compréhension et une réalisation plus complète des éléments compréhensibles de la Déité.
La vérité est un sujet de considération particulière en raison du fait et de la présence de l'Esprit de Vérité sur notre planète. L'Esprit de Vérité est abordé dans notre prochain programme L'Esprit dans l'Homme : LEÇON 1 : La fondation spirituelle et l'infrastructure de soutien.
Beauté : Le charme et l'harmonie de l'art
Le discernement de la beauté suprême est la découverte et l'intégration de la réalité : Le discernement de la bonté divine dans la vérité éternelle, c'est la beauté ultime. Même le charme de l'art humain consiste en l'harmonie de son unité.
La poursuite de la beauté — la cosmologie — se limite trop souvent à l'étude des efforts artistiques grossiers de l'homme. La beauté, l'art, relève en grande partie de l'unification des contrastes. La variété est essentielle au concept de beauté. La beauté suprême, la hauteur de l'art fini, est le drame de l'unification de l'immensité des extrêmes cosmiques du Créateur et de la créature. L'homme trouvant Dieu et Dieu trouvant l'homme — la créature devenant parfaite, tout comme le Créateur — qui est la réalisation surnaturelle de la beauté suprême, l'atteinte du sommet de l'art cosmique.
Le matérialisme, l’athéisme, est donc la maximisation de la laideur, le point culminant de l’antithèse finie du beau. La plus haute beauté consiste dans le panorama de l'unification des variations nées d'une réalité harmonieuse préexistante.
L'existence de la beauté implique la présence d'un esprit appréciatif de la créature.
Bonté : Une expérience vivante et personnelle
La bonté est la reconnaissance mentale des valeurs relatives des divers niveaux de perfection divine. La reconnaissance de la bonté implique un esprit de statut moral (rappelez-vous cette première décision morale de la leçon précédente), un esprit personnel capable de faire la distinction entre le bien et le mal. Mais la possession de la bonté, de la grandeur, est la mesure de l’atteinte réelle de la divinité.
La bonté est vivante, relative, toujours en progression, invariablement une expérience personnelle et toujours corrélée au discernement de la vérité et de la beauté. La bonté se trouve dans la reconnaissance des valeurs de vérité positives du niveau spirituel, qui doit, dans l'expérience humaine, être contrasté avec la contrepartie négative — les ombres du mal potentiel.
Les 9 inévitabilités de la vie
Le livre d'Urantia 3 :5.5 nous fournit une liste complète des 9 éléments essentiels de la vie qui sont inévitables pour le développement des personnages, et qui peuvent ensuite conduire à une croissance robuste de l'âme.
3:5.6 1. Le courage - la force de caractère - est-il désirable ? Alors il faut que l'homme soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.
3:5.7 2. L'altruisme - le service du prochain - est-il désirable ? Alors il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale.
3:5.8 3. L'espoir - la noblesse de la confiance - est-il désirable ? Alors il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.
3:5.9 4. La foi - l'affirmation suprême de la pensée humaine - est-elle désirable ? Alors il faut que le mental de l'homme se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire.
3:5.10 5. L'amour de la vérité - avec l'acceptation de la suivre où qu'elle vous conduise - est-il désirable ? Alors il faut que l'homme croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible.
3:5.11 6. L'idéalisme - l'émergence du concept du divin - est-il désirable ? Alors il faut que l'homme lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.
3:5.12 7. La loyauté - la dévotion au devoir supérieur - est-elle désirable ? Alors il faut que l'homme poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance.
3:5.13 8. Le désintéressement - l'esprit d'oubli de soi - est-il désirable ? Alors il faut que l'homme mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L'homme ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s'il n'y avait pas une vie du moi à délaisser. L'homme ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s'il n'y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste.
3:5.14 9. Le plaisir - la satisfaction du bonheur - est-il désirable ? Alors il faut que l'homme vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes.
La sagesse d'une grand-mère.
Qui mieux qu'une grand-mère qui a vécu une vie pleine, variée, productive et stimulante dans la poursuite de la Vérité Beauté et Bonté pour nous offrir quelques techniques pratiques pour le reste de cette leçon.
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Restez attentif et vigilant, toujours observateur, en balayant toujours l'horizon et en regardant les angles. Faites attention à la vérité. Trouvez le bien chez les personnes où vous le trouvez, quels que soient leur couleur, leur âge, leur sexe, leur religion, leur nationalité ou leur parti politique.
Ne soyez pas prompt à juger, mais n'ayez pas peur de juger non plus.
Gardez votre équilibre et continuez à bouger. N'acceptez pas seulement les apparences. Ne vous fiez pas au statu quo. S’il y a trop de fanfare, et vous devrez en devenir un bon juge, évitez tout ce que c’est.
Soyez amical, mais ne vous étendez pas trop. Restez toujours un peu en arrière. Relevez la scène. Observez-vous dans la scène. Soyez logique sur les choses d’abord, émotif sur les choses ensuite.
Laissez-vous profiter de la vie, en particulier de toutes les petites choses, mais ne laissez aucune personne, expérience ou chose devenir votre maître. Ne vous perdez pas dans le béguin de la foule. Assurez-vous d'être à vos propres commandes.
Considérez poliment les idées et les opinions des autres, mais faites attention à vos propres pensées. Poussez-vous un peu tous les jours, pour essayer quelque chose qui vous intéresse, pour trouver des réponses aux questions qui vous intéressent.
Ne laissez pas les autres vous poser toutes vos questions.
N'acceptez jamais une impasse. Si une bonne chose se termine, acceptez cela et continuez en sachant que d’autres bonnes choses viendront. Honore ta propre vérité. Ayez du courage et n'essayez même pas de mentir.
Acceptez le fait que nos relations ne durent pas toujours éternellement, et nos vies non plus. Ce n'est pas le but. C'est le vivant qui compte, chaque jour, d'instant en instant, en ce moment.
C'est la sincérité de l'amour à chaque instant qui compte avant tout.
Faites-vous des amis avec la Nature, même si elle semble étrangère au début. La Terre est votre Mère et votre droit de naissance, même si vous avez passé toute votre vie debout sur l'asphalte et le béton. Prenez un indice des Japonais. Peu importe à quel point ils sont entassés, quel que soit leur environnement urbain, ils trouvent des moyens de se connecter à la nature. Il y a des jardins sur les toits et des aquariums dans les restaurants, des fleurs simples ornant leurs baguettes (chopsticks) — pour une raison.
Ils se rappellent constamment qu'ils font partie de la Nature et quelque chose de plus grand que leur soi individuel.
Nous devons tous le savoir.
Quand tu tombes, remonte-toi. Nous faisons tous des erreurs, mais la plus grosse erreur est quand les gens ne se dépoussièrent pas, n'en tirent pas les leçons et n'essaient pas à nouveau.
Rappelez-vous des paroles de Yogi Berra : « Quand vous arrivez à une bifurcation sur la route, prenez-la » Quelle que soit la route que vous choisissez, vous pouvez en faire la bonne.
Ne vis jamais longtemps avec regret. C'est un mauvais colocataire. Et ne soyez pas étourdi par le pardon. Pardonnez simplement et passez à autre chose. Quel que soit le mal que les gens vous ont fait, ils se sont également fait du mal. Cela ne sert à rien de prolonger l'attachement à cette douleur. Laisse tomber. Libérez-vous-en.
Et sachez que vous le faites. Soyez volontaire à ce sujet. Vous leur pardonnez pour votre bien-être, non pas pour leur, il n’y a donc aucune raison de s’accrocher à la moindre ombre de haine. Si vous le faites, cela ne fera qu’assombrir vos propres jours.
Cela vaut le double pour les « mémoires ancestrales » — c'est-à-dire l'animosité, les peurs et la haine concernant les choses qui sont arrivées à vos ancêtres. Restez présent. Ces choses ne vous sont pas arrivées.
Vous n'étiez pas réduit en esclavage dans une plantation de coton. Vous n'avez pas été massacré à Wounded Knee. Tu n'es pas mort à Gettysburg. Vous n'avez pas péri dans une chambre à gaz à Dachau.
Le souvenir de l'âme de ces choses peut s'accrocher à nous pendant 22 générations, enfermé dans notre ADN. La seule raison de se rappeler ce qui est arrivé à vos ancêtres est d'évaluer l'expérience. Examinez-le. Quelles étaient les mauvaises motivations, pensées, émotions et croyances qui l’ont provoqué ?
Comment empêcher que cela ne se reproduise ?
Au-delà de cela, l’expérience a atteint son objectif et doit être apaisée, ainsi que tous les préjugés, cruautés et peurs qu’engendrent ces souvenirs.
Le moment présent est où vous êtes et où vous appartenez.
Ne vous laissez pas prendre dans le sillage d'un passé dont vous ne pouvez pas vous souvenir consciemment.
Laisse tomber en paix et toi — tu passes à autre chose. Vivez votre propre vie.
N'oublie pas de rêver. Les rêves deviennent des réalités. Les pensées prennent leur propre vie. Chérissez tous vos bons rêves, y compris les rêveries et les chimères. N'oubliez pas qu'ils vous appartiennent et sont entièrement les vôtres.
Personne d'autre n'a le droit de porter un jugement sur vos rêves.
Si les gens portent un jugement sur vos rêves, s'ils se moquent de vous, s'ils disent : « Oh, cela n'arrivera jamais ! » — mettez simplement cela dans le sac à main intitulé « Opinions personnelles » et souriez, sachant que le sort de vos rêves ne dépend pas d'eux. C'est à toi de décider.
Ne perdez pas votre temps sur les P. Diddys et les Jeffrey Epsteins du monde. Sachez qu'ils recevront le paiement qui leur est dû et récolteront les graines qu'ils ont semées — et vous aussi. Alors décidez de faire de bonnes actions et de répandre la gentillesse. Plantez des carottes, pas des bombes.
En faisant cela, vous changez le monde qui est, et vous contribuez à créer un nouveau monde où le mal ne peut pas exister.
Offrez de la compassion en cadeau. Nourrissez le monde. Ne soyez pas stupide à ce sujet, et ne vous épuiser pas, mais tranquillement et systématiquement au fil des années, accorder miséricorde et éducation à l'homme et à la bête, pas pour être vu par une foule pour gagner des distinctions, mais pour tout simplement accomplir sa propre nature de gardien de ce monde, et soyez en paix.
Quand vous vous regardez dans le miroir, regardez bien. Regardez ce que vous voyez reflété dans vos yeux. Êtes-vous heureux ? Vraiment ? Êtes-vous en paix avec vous-même ? Votre conscience est-elle aussi claire qu'une vitre ?
Tracez toutes les cicatrices et rides. Considérez-les comme des signes de l’expérience que vous avez acquise. Réalisez que même si vous avez perdu une beauté d’une sorte, vous avez acquis une autre beauté. Et c'est tout, avant-dernier, uniquement le vôtre.
Au bout d’une route, c’est le début d’une autre. Les misérables excuses pour des hommes comme P. Diddy et Jeffrey Epstein, les coques vides des hommes, ne comptent pas, mais toi tu comptes, parce que vous avez pris cette décision par vous-même.
La décision d'aimer.
C'est une décision, comme une décision de tondre la pelouse. Il n'est pas nécessaire que ce soit plus dramatique que ça. Juste une décision simple, mais c'est la seule décision que — a répèter tous les jours — fait toute la différence entre une vie bien vécue ou se retrouver dans les Abysses.
Par : Anna Von Reitz
